Flash info

A free template from Joomlashack

A free template from Joomlashack

Concert Nadau

Blocus Cuba

Visioconférence

Pour créer des visioconférences utilisez les  logiciels libres

 

Framasoft

 
Accueil arrow Pétitions arrow Retour de Palestine
Retour de Palestine Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
05-11-2008

Silence ! Un peuple meurt

         Je vivais dans un village en Palestine ; du toit de notre maison,il y avait une belle vue.On voyait tellement bien les autres maisons du village qu’un jour des soldats israéliens sont venus monter sur notre toit pour tirer une balle dans la tête d’un voisin.

        

Du toit de notre maison, on voit des collines tout autour du village. Au sommet de chaque colline, il y a une colonie. Dans ces colonies habitent des gens qui ne nous aiment pas.

Ils descendent régulièrement jeter des pierres sur nous les enfants, et aussi sur les adultes, tout en criant des gros mots, leurs visages tordus de haine. L’autre jour, un adolescent israélien a battu à mort un vieux monsieur palestinien, sous les hurrahs et les bravos de ses semblables. La nuit, ils rentrent dans nos oliveraies voler du matériel et des olives et saccager des arbres. Ils nous traitent de « sales Arabes ». Nous serions peut-être moins « sales » si l’armée n’avait pas cassé tous les systèmes de chauffe-eau solaires sur nos toits, nous aurions encore de l’eau chaude. Même l’électricité que nous vendent les Israéliens pour très cher, est coupée régulièrement, à tout moment du jour ou de la nuit, rien que pour nous embêter.  

      Quand je demandais à Grand-papa pourquoi ils sont ainsi, il m’a répondu que ce n’était pas comme ça du temps de ses parents – que les Palestiniens, qui sont musulmans pour la plupart, ont

vécu paisiblement pendant des milliers d’années à côté de ces gens, qui n’ont pas la même religion que nous…

         Avant que je ne sois né, il n’y avait pas de colons ni de colonies. Nous avions nos oliveraies et nos champs de céréales, de légumes etc., irrigués par nos sources d’eau, autour de nos villages. Aujourd’hui, ces sources d’eau appartiennent aux Israéliens qui nous vendent cette eau très cher. S’il y a une colonie entre le village et nos champs, ou même à côté, nous sommes obligés de faire des détours ; un trajet qui prenait vingt minutes dure au moins deux heures maintenant. Même la route qui mène à notre village est coupée à 500 mètres du village, nous obligeant à faire un détour de 20 kilomètres.

         Au fur et à mesure que nos terres se rétrécissent, nos cimetières s’agrandissent. Il n’y a guère de famille qui n’a pas perdu un parent, tué par l’armée ou par des colons. Encore moins de famille qui n’ait un parent en prison.

         J’avais dix ans quand un soldat m’a tué d’une balle dans le dos. Je sortais de mon école avec mon cartable, que le soldat « trouvait suspect ».

         Cette histoire est un assemblage de faits – tout ce qui est raconté s’est réellement passé. Mais vous n’êtes pas obligés de croire en ces lignes – vous pouvez venir sur place, en Palestine, constater de vos propres yeux, ce que vous ne lirez jamais dans la presse.

         Pour commencer, tapez  dans votre engin de recherche sur Internet. Lisez des témoignages .Si vous avez des connaissances anglophones, dites-leur de cliquer sur le bouton « English Version ».

        

 Ne laissez pas tout un peuple mourir en silence.       

 
< Précédent
Joomla Templates by Joomlashack